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Il existe deux sortes de champignons :
• les lignicoles : ils vivent dans le bois de l’arbre et en modifient la coloration et
les propriétés mécaniques. Le bois « échauffé » ou « passé » peut blanchir,
brunir, rougir, bleuir ou verdir.
• les lignivores : ils produisent des pourritures rendant le bois inutilisable, qui
peuvent prendre un aspect cubique, fibreux ou alvéolaire.
Les champignons dits supérieurs
Les champignons dits « supérieurs » sont ceux qui ont une structure de reproduction multicellulaire, le sporophore.
Le sporophore, pour un promeneur, est la seule partie visible du champignon.
Mais le véritable corps du champignon est constitué par le mycelium, un réseau de filaments enfouis dans le substrat (sol, plante ou animal)
Basidiomycètes
Les spores pendouillent (en général par 4) à l’extérieur de la cellule fertile appelée baside.
La rupture de la connexion fragile entre la spore et la baside est obtenue grâce à la croissance d’une goutte d’eau – la goutte de Bühler – à la base de la spore, qui finit par tomber par gravité.
On comprend pourquoi les basidiomycètes ne peuvent pas avoir un hyménium supère: les spores retomberaient sur l’hymenium, au lieu d’être dispersées sur le sol.
Ascomycètes
Les spores sont regroupées, en général par 8, à l’intérieur de la cellule fertile appelée asque.
Pour disperser ses spores, l’ascomycète fait monter la pression à l’intérieur de l’asque, jusqu’à ce qu’une explosion violente projette les spores hors de l’asque.
Les ascomycètes ne peuvent donc pas avoir des tubes ou des lamelles: les spores seraient projetées sur la paroi opposée de l’hymenium.
Myxomycètes
Les Myxomycètes sont des organismes qui vivent la plupart du temps en saprophytes. On les rencontre dans la nature sur des débris organiques divers (feuilles, bois pourri, tannée) soit sous forme de masses gélatineuses mobiles (photo 1), soit sous forme de sporocystes immobiles, générateurs de spores
Les espèces xylophages, lignivores, courantes dans les bâtiments
Le mérule des maisons Serpula lacrymans
Coniophores des caves
Coniophora puteana, de son nom vernaculaire, le champignon des caves, aussi appelé coniophore bosselé, est un champignon lignivore saprophyte et ubiquiste responsable de la pourriture cubique.
Description
La partie végétative du coniophore des caves est un mycélium composé d’hyphes qui se développent dans les cavités du bois. En surface, les hyphes s’agglomèrent ou s’entremêlent et forment soit un amas cotonneux d’abord de couleur jaune-blanc devenant brun à brun foncé avec l’âge, soit des rhizomorphes bruns qui tournent au noir en vieillissant.
Le sporophore a une peau mince de couleur jaune brun, formant une croûte, très fragile à l’état sec. Zone de croissance de couleur jaune blanchâtre à jaune brun.
Conditions de développement :
- température : de 5 à 35 °C, optimum de 22 à 26 °C,
- humidité du bois : de 50 à 60 %,
- atmosphère confinée et obscurité (se rencontre dans les caves, dans les cales des bateaux, etc.)
Le coniophore des caves se nourrit du bois en détruisant la cellulose (sans toucher à la lignine), il provoque la pourriture cubique.
Très voisin des mérules, il est cependant moins fréquent à cause de ses besoins en eau supérieurs. Ses rhizomorphes ne sont pas capables de transporter d’eau, ils sont cependant, comme ceux de la mérule capables de franchir plusieurs mètres de maçonnerie. Son mycélium est plus clairsemé mais la confusion entre les deux champignons est cependant possible.
Phellins ou phellinus
Phellinus est un genre de champignons (basidiomycota) agaricomycètes de l’ordre des Hymenochaetales, de la famille des Hymenochaetaceae, créé par le mycologue français Lucien Quélet en 1886.
453 binômes listés en l’an 2000. Espèce type du genre: Phellinus igniarius (L.) Quél. (1886)
Chair brune, sans boucles, à hyménium orné de spinules brunes comme les Hydnae (Asterodons) et Porae (Phellinus... Inonotus) tous classés aujourd’hui dans les Hymenochaetaceae.
Fomitoporia Murr. 1907: Bull. trimestriel Soc. Mycol. France (note 24). Espèce type: Fomitiporia langloisii Murrill (1907)
Nom correct: Phellinus Quél., Enchir. fung. (Paris): 172 (1886)
Les esp. classées en Fomitoporia ont des spores subglobuleuses à paroi dextrinoïde et fortement cyanophile. : P. robustus, punctatus, erectus, hippophaeocola, pseudopunctatus
Tramètes
Tramète est un nom vernaculaire ambigu désignant en français plusieurs champignons de l’ordre des Polyporales. Ce sont des polypores généralement peu épais, lignicoles et annuels.
Lenzites
Lenzites est un genre de champignons lignivores de la famille des Polyporaceae. Il contenait historiquement plusieurs espèces, appelées « lenzites » en français, qui font désormais partie d’autres genres et familles.
En règle générale, les lenzites ne forment pas de mycélium en surface. La dégradation, une pourriture brune, commence à l’intérieur du bois et ne se remarque généralement que lorsqu’elle atteint le stade final qui coïncide presque toujours avec l’apparition de fructifications.
Fibropores ou Fibroporia vaillantii
Fibroporia vaillantii (Parmasto, 1968) est une espèce de champignons lignivores responsable d’une pourriture brune.
Le mycélium est de couleur blanche avec parfois des filaments forts comme des cristaux de glace. Contrairement à la mérule pleureuse, il reste de couleur blanche et ne devient pas cassant en séchant.
Le carpophore à peau mince est de petite taille ; les pores sont bien visibles à l’œil nu.
Conditions de développement : Température: de 3 à 36 °C, optimum de 26 à 27 °C
Humidité du bois: de 35 à 45 %.
Coprins
Coprin est un nom vulgaire, issu du genre latin Coprinus, qui désignait un regroupement taxinomique désormais caduc de champignons à lames. De nombreuses espèces conservent néanmoins un nom normalisé formé à partir de ce terme, bien qu’elles ne soient pas apparentées.
Le terme vient du grec ancien copros qui signifie « fumier ». Les coprins sont des champignons à lames au chapeau cylindrique. Ils sont caractérisés par leur lames libres qui deviennent déliquescentes à maturité, et leur sporée violacée, brun pourpre ou noire.
Tapinella ou Tapinellaceae
– Les deutéromycètes (moisissures)
1 réflexion sur “Les champignons du bois et les moisissures”
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